"IL PARAIT QUE CA CHANGE..."
J’ai toujours préféré le poisson à la viande. L’été nous allions au Guilvinec et ces vacances dans le Penn-ty de ma tante étaient sous le signe de la mer.
Qui dit mer dit poisson, et midi et soir il s’invitait à notre table trois semaines durant, un vrai festival entre les lottes, soles, daurades, sans oublier les langoustines et crabes.
Inutile de vous dire qu’en rentrant on ne pouvait plus manger de poisson tant il paraissait ammoniaqué à côté de celui de Marcel qui nous fournissait quotidiennement.
Cela arrangeait mes sœurs qui au bout d’une semaine de ce régime ne rêvaient que d’un steak.
Il est vrai que j’ai la chance d’avoir du poisson presque aussi frais que celui de mon enfance et je ne résiste pas devant l’étal de mon poissonnier.
Cette semaine j’ai craqué devant de superbes merlans de ligne et je les ai cuisinés avec une technique un peu particulière que je pratique depuis quelque temps.
Après avoir levé les filets, ou demandé au poissonnier de le faire, il suffit de les emballer hermétiquement et individuellement dans un papier film et de les cuire à 80° au four une douzaine de minutes.
Cette cuisson à basse température a le mérite de préserver le goût et la consistance de l’aliment.
Le filet de merlan est peu épais et cuit rapidement.
Pour un poisson comme le cabillaud ou le saumon, il suffit d’augmenter le temps de cuisson à 25, 30 mn suivant votre four et l’épaisseur du morceau.
Si l’idée de la papillote de papier film vous déplaît, vous pouvez déposer le poisson sur la grille du four recouverte de papier sulfurisé.
Par contre restez en chaleur traditionnelle car la chaleur tournante dessèche lors de la cuisson, et badigeonnez votre poisson d’un peu d’huile.
Dernier petit conseil, chauffez vos assiettes car le poisson cuit ainsi refroidit très rapidement.